Théorie du
Bonheur
Le bonheur est la
résultante de deux évolutions, le bonheur de l’individu, le bonheur de la communauté
humaine. Les discours sur le bonheur présentent le default d’oublier le
mouvement du temps de l’évolution aussi bien dans l’approche individuelle que
dans l’approche communautaire. Le bonheur est un mouvement d’évolution au sein
de l’évolution universelle. Le bonheur est indissociable de la souffrance, leur
relation contradictoire assume la fonction conditionnelle au sein de la
fonction évolution. Le bonheur a un prix, le bonheur est une récompense, Labor
Omnia Vincit. Le terme Nirvana peut être compris comme un niveau de bonheur
individuel tellement supérieur au bonheur moyen au sein de la communauté humaine
qu’on le distingue par un nom propre. Il s’agit en fait d’une tendance vers le
maximum possible que pourrait atteindre un être humain. Vulgairement on
pourrait dire qu’être dans l’état de Nirvana c’est être pété au bonheur du
matin au soir. Il est évident que si la communauté est en guerre civile ou
militaire la probabilité du bonheur de l’individu est en baisse celle de la
souffrance en hausse. Ainsi, le niveau de bonheur individuel est soumis à un
champ de pression issu du niveau du bonheur communautaire et vice versa. Le
leitmotiv à répéter est que plus le niveau du bonheur communautaire augmente
plus le niveau du bonheur individuel possible hors temple en fait de même
jusqu’a pouvoir dépasser le niveau de l’illumine bouddhiste actuel puis tendre
vers un niveau de puissance incomparable, inimaginable. Le bonheur vu comme une
dimension soumise au principe universel de la conceptualisation de la science
du mouvement est une variable qui ne peut que pouvoir tendre vers l’infini,
tendre vers la perfection. S’il est facile d’agir sur le niveau individuel par
la méditation en absorption et les techniques de développement de la puissance
corporelle et cérébrale, il est difficile d’intervenir au niveau communautaire.
Pour cela, il faudrait une unification de l’état de conscience sur ce qu’est le
mouvement du bonheur et ou se trouve le point de crête, ou le niveau maximum
des deux approches se rencontrent au point du maximum possible.
La première difficulté
est de pouvoir affronter une souffrance psychologique. Il faudrait que les
masses puissent accepter que le niveau de bonheur qu’ils vivent est faible que
la voie individuelle est limitée pour prendre conscience de la réalité du
mouvement et des choix possibles pour accélérer la vitesse du mouvement du bonheur
global.
Le nirvana
bouddhiste doit être vu comme un bonheur maximum mais dans un champ
environnemental réduit avec des contraintes, des restrictions. On pourrait
l’appeler une vision du bonheur à dimensions restreintes. Il ne peut pas être
qualifie d’universel.
La dimension individuelle est conditionnée par
la dimension communautaire, il en découle que l’état de Nirvana en 2012 qu’un
moine peut atteindre par le support de la communauté d’un temple bouddhiste est
inferieur a ce qu’un humain pourra vivre lorsque le niveau de bonheur
communautaire tendra vers son maximum, l’état de Paradis sur Terre, le point de
fusion, l’achèvement d’une partie du jeu de la vie, Le Nirvana
Multidimensionnel Global. Ce bonheur communautaire se divise en bonheur
spirituel et matériel, ses deux conditions. Le spirituel n’est que la somme des
états de nirvana, c’est le progrès cérébral, intellectuel, le matériel est le progrès
technologique, logistique et politique de la communauté par une relation économique
et sociale organisée stratégiquement. La vision de l’évolution qui établit cet état
de paradis sur terre crée une tyrannie intellectuelle. Aucun être humain ne
peut refuser le bonheur et toute approche intellectuelle philosophique, économique,
sociale, psychologique, s’éloignant de cette fondation de se voir apostrophée :
tour de Pise.
De même qu’un
temple supporte le moine dans sa quête de perfection. L’état supporte l’évolution
du bonheur communautaire par son évolution juridique, la colonne, la structure,
la fondation. Mais le bonheur communautaire dépend de la somme des bonheurs
individuels. La loi communauté a pour objet d’établir un support de bonheur
individuel par une communauté qui remplace le temple, la croyance, la famille
et renforce l’état dans sa capacité de progrès matériel et social. Certaines communautés
doivent être de recherche et d’intérêt stratégique : enseignement en réseau,
développement de logiciels, techniques de méditations, techniques artistiques,
logistique, robotique, écologie, échange culturel. Dans le mouvement ou l’état
n’est plus compose de citoyens, mais compose de communautés expérimentées et
fonctionnelles, il devient infiniment moins couteux et de plus en plus
performant, il ne va plus dans le sens de l’usine a gaz mais dans le sens de la
puissance par la simplicité du lien unificateur, par l’utilisation de la
puissance du vide, il se vide de ses fonctionnaires, de ses institutions, il
finit par se réduire a un contrat. Dans ce mouvement, lorsque les communautés
rentre en émulation dans le bon état d‘esprit de compétition, elles créent l’expérience
d’un savoir faire a revendre, une ressource meilleure que le pétrole. Le
paradis qui n‘en veut pas ? Les machines et le mode d’emploi du mode de
vie du bonheur n’ont pas besoin de publicité. Et comme les contrats sont plus
faciles a fusionner que les institutions ; un jour de pouvoir parler :
d’humanité sans frontières, de fraternité universelle, les yeux éclatés de
bonheur.
Un clin d’œil et
un tuyau pour l’eau delà : avant votre prochaine vie, trainez des pieds le
plus longtemps possible, au besoin, accrochez vous au pommier du Paradis, vous
vous tromperez pas il n’y en a qu’un. Ou, servez au risque de le renverser, le
cidre du diable, en rampant, la langue prête à lécher votre puant de maitre ou
les braises de l’Enfer.
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