mardi 17 avril 2012

Fusion du Petit et Grand Véhicule




Théorie du Bonheur

Le bonheur est la résultante de deux évolutions, le bonheur de l’individu, le bonheur de la communauté humaine. Les discours sur le bonheur présentent le default d’oublier le mouvement du temps de l’évolution aussi bien dans l’approche individuelle que dans l’approche communautaire. Le bonheur est un mouvement d’évolution au sein de l’évolution universelle. Le bonheur est indissociable de la souffrance, leur relation contradictoire assume la fonction conditionnelle au sein de la fonction évolution. Le bonheur a un prix, le bonheur est une récompense, Labor Omnia Vincit. Le terme Nirvana peut être compris comme un niveau de bonheur individuel tellement supérieur au bonheur moyen au sein de la communauté humaine qu’on le distingue par un nom propre. Il s’agit en fait d’une tendance vers le maximum possible que pourrait atteindre un être humain. Vulgairement on pourrait dire qu’être dans l’état de Nirvana c’est être pété au bonheur du matin au soir. Il est évident que si la communauté est en guerre civile ou militaire la probabilité du bonheur de l’individu est en baisse celle de la souffrance en hausse. Ainsi, le niveau de bonheur individuel est soumis à un champ de pression issu du niveau du bonheur communautaire et vice versa. Le leitmotiv à répéter est que plus le niveau du bonheur communautaire augmente plus le niveau du bonheur individuel possible hors temple en fait de même jusqu’a pouvoir dépasser le niveau de l’illumine bouddhiste actuel puis tendre vers un niveau de puissance incomparable, inimaginable. Le bonheur vu comme une dimension soumise au principe universel de la conceptualisation de la science du mouvement est une variable qui ne peut que pouvoir tendre vers l’infini, tendre vers la perfection. S’il est facile d’agir sur le niveau individuel par la méditation en absorption et les techniques de développement de la puissance corporelle et cérébrale, il est difficile d’intervenir au niveau communautaire. Pour cela, il faudrait une unification de l’état de conscience sur ce qu’est le mouvement du bonheur et ou se trouve le point de crête, ou le niveau maximum des deux approches se rencontrent au point du maximum possible.
La première difficulté est de pouvoir affronter une souffrance psychologique. Il faudrait que les masses puissent accepter que le niveau de bonheur qu’ils vivent est faible que la voie individuelle est limitée pour prendre conscience de la réalité du mouvement et des choix possibles pour accélérer la vitesse du mouvement du bonheur global.
Le nirvana bouddhiste doit être vu comme un bonheur maximum mais dans un champ environnemental réduit avec des contraintes, des restrictions. On pourrait l’appeler une vision du bonheur à dimensions restreintes. Il ne peut pas être qualifie d’universel.
 La dimension individuelle est conditionnée par la dimension communautaire, il en découle que l’état de Nirvana en 2012 qu’un moine peut atteindre par le support de la communauté d’un temple bouddhiste est inferieur a ce qu’un humain pourra vivre lorsque le niveau de bonheur communautaire tendra vers son maximum, l’état de Paradis sur Terre, le point de fusion, l’achèvement d’une partie du jeu de la vie, Le Nirvana Multidimensionnel Global. Ce bonheur communautaire se divise en bonheur spirituel et matériel, ses deux conditions. Le spirituel n’est que la somme des états de nirvana, c’est le progrès cérébral, intellectuel, le matériel est le progrès technologique, logistique et politique de la communauté par une relation économique et sociale organisée stratégiquement. La vision de l’évolution qui établit cet état de paradis sur terre crée une tyrannie intellectuelle. Aucun être humain ne peut refuser le bonheur et toute approche intellectuelle philosophique, économique, sociale, psychologique, s’éloignant de cette fondation de se voir apostrophée : tour de Pise.
De même qu’un temple supporte le moine dans sa quête de perfection. L’état supporte l’évolution du bonheur communautaire par son évolution juridique, la colonne, la structure, la fondation. Mais le bonheur communautaire dépend de la somme des bonheurs individuels. La loi communauté a pour objet d’établir un support de bonheur individuel par une communauté qui remplace le temple, la croyance, la famille et renforce l’état dans sa capacité de progrès matériel et social. Certaines communautés doivent être de recherche et d’intérêt stratégique : enseignement en réseau, développement de logiciels, techniques de méditations, techniques artistiques, logistique, robotique, écologie, échange culturel. Dans le mouvement ou l’état n’est plus compose de citoyens, mais compose de communautés expérimentées et fonctionnelles, il devient infiniment moins couteux et de plus en plus performant, il ne va plus dans le sens de l’usine a gaz mais dans le sens de la puissance par la simplicité du lien unificateur, par l’utilisation de la puissance du vide, il se vide de ses fonctionnaires, de ses institutions, il finit par se réduire a un contrat. Dans ce mouvement, lorsque les communautés rentre en émulation dans le bon état d‘esprit de compétition, elles créent l’expérience d’un savoir faire a revendre, une ressource meilleure que le pétrole. Le paradis qui n‘en veut pas ? Les machines et le mode d’emploi du mode de vie du bonheur n’ont pas besoin de publicité. Et comme les contrats sont plus faciles a fusionner que les institutions ; un jour de pouvoir parler : d’humanité sans frontières, de fraternité universelle, les yeux éclatés de bonheur.
Un clin d’œil et un tuyau pour l’eau delà : avant votre prochaine vie, trainez des pieds le plus longtemps possible, au besoin, accrochez vous au pommier du Paradis, vous vous tromperez pas il n’y en a qu’un. Ou, servez au risque de le renverser, le cidre du diable, en rampant, la langue prête à lécher votre puant de maitre ou les braises de l’Enfer.   

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