La Boite à Outil
Les annees 70 ont
vues fleurir dans le jardin intellectuel Francais, un nectar Chinois, Le Tao.
Cette floraison permise par la pollinisation des traductions d’ouvrages
traditionels est restee essentiellement au niveau culturel mais pas au niveau
des applications philosophiques pour fabriquer un miel, une redynamisation du
tissu intellectuel Francais.
Ce fruit d’un
metissage culturel pourrait pourtant s’averer juteux.
Vous etes enfant,
explorant un univers de nouveautes, au fond du jardin decouvrez une remise en
bois, c’est sombre mais vous entrez, vous dirigez vers ce gros truc bizarre
pose sur l’etabli, un enorme bloc, froid et graiseux, tout un ensemble en metal
duquel sort une tige terminee par une roue, eclairee dans une aura par un rayon
de soleil, penetrant en puissance une deformation du bois a la jointure de deux
planches, une ambiance noir et blanc, mysterieuse, encore silencieuse. C’est le
fameux moteur a explosion de l’oncle Cherchetout, prenom Yang, inventeur sans
heures, un univers inconnu pour vous.
L’Oncle vous
surprends et vous dit apres avoir mis le moteur en route et admirer la roue se
mettre a tourner, pour le comprendre il faut le demonter et vouz tends, une cle
a molette et un tournevis, la representation du Yin et du Yang.
Tres vite vous
vous appercevez qu’il vous manque des outils et vouz en enquerez auprez de
l’oncle Yang qui vous montre qu’en mettant les deux outils dans des positions
particulieres dites harmoniques comme par magie ils deviennent vivant et en
procreent d’autres mais que le hazard vient y mettre son grain de sable, qu’il
peut vouz falloir plus d’une vie pour demonter le moteur en entier et
comprendre la raison de ce qui fait tourner la roue de la vie et de l’univers,
comprendre est une destinee, un privilege, un monopole de Prophete.
Vous etes adulte,
application,
La Joconde.
Le portrait est
une illusion, le modele est depersonnalise pour representer la femme symbolique
pour la vie, la quete de son sens, l’existentialisme.
Le tableau ne
s’aborde pas par sa simple comtemplation mais par la repetition de sa
confrontation en se posant la question est elle belle, c’est une experience de
psychologie comportementale. La repetition de l’observation du resultat peut
vous amener a l’enoncer : A l’instant t la reponse peut se situer entre
les deux extremes la vie est bonheur, la vie est souffrance. La reponse est
consideree comme une projection de l’etat psychique au moment de l’observation,
un jugement illusoire, la seule verite etablie est un mouvement entre souffrance
et bonheur.
La problematique
souffrance bonheur est une illusion, la passion du mouvement est
transcendentale, Leonard le dit en la peignant plutot heureuse juste au dessus
de la moyenne lorsque votre etat psychique lors de l’observation est en position
neutre, ni deprime, ni enthousiaste. La vie est positive par la passion du
mouvement, la voie du nirvana. Leonard aurait pu dire : Tout est affaire
de fluides. Et nous de nous demander mais quel etait donc ce chinois que le
hazard de la vie lui aurait fait rencontrer ? a moins que cela vienne de la
culture Grec, elle meme issue en Inde, et entre l’Inde par la Perse et la Chine
les Caravannes n’ont jamais cesse de passer, le hazard de jouer.
Ainsi dans
l’enthousiasme masculin ma reponse pourrait-etre qu’elle est belle comme dans
l’image de gauche et dans un autre etat que je vous laisse deviner plutot
bizarre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire