vendredi 23 décembre 2011


La Boite à Outil

Les annees 70 ont vues fleurir dans le jardin intellectuel Francais, un nectar Chinois, Le Tao. Cette floraison permise par la pollinisation des traductions d’ouvrages traditionels est restee essentiellement au niveau culturel mais pas au niveau des applications philosophiques pour fabriquer un miel, une redynamisation du tissu intellectuel Francais.
Ce fruit d’un metissage culturel pourrait pourtant s’averer juteux.

Vous etes enfant, explorant un univers de nouveautes, au fond du jardin decouvrez une remise en bois, c’est sombre mais vous entrez, vous dirigez vers ce gros truc bizarre pose sur l’etabli, un enorme bloc, froid et graiseux, tout un ensemble en metal duquel sort une tige terminee par une roue, eclairee dans une aura par un rayon de soleil, penetrant en puissance une deformation du bois a la jointure de deux planches, une ambiance noir et blanc, mysterieuse, encore silencieuse. C’est le fameux moteur a explosion de l’oncle Cherchetout, prenom Yang, inventeur sans heures, un univers inconnu pour vous.
L’Oncle vous surprends et vous dit apres avoir mis le moteur en route et admirer la roue se mettre a tourner, pour le comprendre il faut le demonter et vouz tends, une cle a molette et un tournevis, la representation du Yin et du Yang.
Tres vite vous vous appercevez qu’il vous manque des outils et vouz en enquerez auprez de l’oncle Yang qui vous montre qu’en mettant les deux outils dans des positions particulieres dites harmoniques comme par magie ils deviennent vivant et en procreent d’autres mais que le hazard vient y mettre son grain de sable, qu’il peut vouz falloir plus d’une vie pour demonter le moteur en entier et comprendre la raison de ce qui fait tourner la roue de la vie et de l’univers, comprendre est une destinee, un privilege, un monopole de Prophete.

Vous etes adulte, application,
La Joconde.

Le portrait est une illusion, le modele est depersonnalise pour representer la femme symbolique pour la vie, la quete de son sens, l’existentialisme.
Le tableau ne s’aborde pas par sa simple comtemplation mais par la repetition de sa confrontation en se posant la question est elle belle, c’est une experience de psychologie comportementale. La repetition de l’observation du resultat peut vous amener a l’enoncer : A l’instant t la reponse peut se situer entre les deux extremes la vie est bonheur, la vie est souffrance. La reponse est consideree comme une projection de l’etat psychique au moment de l’observation, un jugement illusoire, la seule verite etablie est un mouvement entre souffrance et bonheur.
La problematique souffrance bonheur est une illusion, la passion du mouvement est transcendentale, Leonard le dit en la peignant plutot heureuse juste au dessus de la moyenne lorsque votre etat psychique lors de l’observation est en position neutre, ni deprime, ni enthousiaste. La vie est positive par la passion du mouvement, la voie du nirvana. Leonard aurait pu dire : Tout est affaire de fluides. Et nous de nous demander mais quel etait donc ce chinois que le hazard de la vie lui aurait fait rencontrer ? a moins que cela vienne de la culture Grec, elle meme issue en Inde, et entre l’Inde par la Perse et la Chine les Caravannes n’ont jamais cesse de passer, le hazard de jouer.
Ainsi dans l’enthousiasme masculin ma reponse pourrait-etre qu’elle est belle comme dans l’image de gauche et dans un autre etat que je vous laisse deviner plutot bizarre.